La ministre de l’Éducation, des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, qui a défendu la scolarisation de ses trois enfants dans l’établissement privé parisien Stanislas, une institution catholique à 2000€ l’année -une peccadille pour son époux, patron de Sanofi.
Depuis les révélations de Médiapart de vendredi, elle s’attendait à être interrogée sur ce choix. Elle s’est pourtant pris les pieds dans le tapis lors de son premier déplacement dans un collège public avec Gabriel Attal en arguant que cette décision familiale avait été motivée par une « frustration » devant les « paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées » dans le public.
Des propos indignes d’une ministre de l’Education nationale (à mi-temps) qui montre là ses premières limites. Et ce n’est que le jour un (celui qu’on retient…)
Cette première salve incendiaire et méprisante a été reçue immédiatement par les syndicats dont la FSU: « Macron et Attal vont continuer leur politique de destruction de l’Éducation nationale, de suppression de postes, pour qu’on devienne petit à petit une école libérale. Il n’y aura pas de « politique » Oudéa-Castéra à l’enseignement. C’est une façade » selon Nathalie Faivre, secrétaire académique du syndicat SNES dans le Doubs. « Manque d’enseignants, démissions, classes surchargées… L’École est en train de s’effondrer », alerte Sophie Vénétitay, Secrétaire Générale du SNES « C’est la politique d’Emmanuel Macron depuis 2017 qui nous a conduit à cette situation ».
Un tel mépris, ça suffit ! Et parce que nous faisons l’École, plus que jamais, exigeons des personnels mieux payés, respectés, protégés, des conditions de travail et d’étude améliorées. La FSU dont le SNUEP, avec d’autres organisations syndicales, appellent à la grève le jeudi 1er février !
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